Résumé
Introduction. Les ataxies cérébelleuses constituent un groupe hétérogène de troubles, présentant diverses manifestations cérébelleuses et extracérébelleuses. L'étiologie sous-jacente de l'ataxie sporadique progressive à début précoce est souvent l'ataxie cérébelleuse autosomique récessive. L'apparition et l'intégration clinique du séquençage de nouvelle génération ont rendu possible le diagnostic génétique pour les patients chez qui l’ARCA est suspectée. Cependant, un enjeu important du NGS est l'interprétation et la reclassification des variants de signification incertaine.
Étude de cas. L'ataxie télangiectasique a été soupçonnée en raison d'une ataxie progressive apparaissant à l'adolescence chez une femme de 42 ans ayant des antécédents de cancer du sein, de masse ovarienne, et de taux élevés d'alpha-fœtoprotéine et de CA-125. Le séquençage de l'ATM a mis en évidence un VUS homozygote faux-sens. Cependant, des études fonctionnelles ont permis de préciser que ce VUS n'était pas pathogène, mais qu'il y avait une réduction de la sénataxine. Cela a permis de clarifier le diagnostic d'ataxie avec apraxie oculomotrice de type 2.
Conclusion. Notre cas souligne l'importance des études fonctionnelles, lorsque cela est possible, pour permettre la reclassification des VUS.
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